Grégoire Vaz, Florian Collignon, Elodie Jeanbert, Laurent Galois, François Sirveaux, Olivier Roche, Andrea Fernandez, “Unicompartmental knee arthroplasty implant survival in patients with borderline indications”, Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, Vol. 111, No. 4, 2025, https://doi.org/10.1016/j.otsr.2024.104083
Commentaire
[en anglais]
The article on the month in June illustrates a particularly interesting and easy-to-read study dedicated to the results of uni-compartmental knee arthroplasty (UKA) in so-called “borderline” indications.
Indeed, the excellent results of this technique in the general population no longer need to be demonstrated. However, technical improvements in particular are enabling surgeons to gradually push back the limits of the indications for these implants.
Vaz et al. set out here to analyze the results of implants placed in a more complex population whose indications can sometimes be borderline (obesity, ACL incompetence, major limb desaxation in the sagittal or coronal plane).
In this retrospective study, the authors compared the survival of 198 UKAs performed under conventional conditions versus 270 UKAs performed in borderline indications, with a minimum follow-up time of 6.5 years.
In the end, no significant difference in implant survival was found between the two groups. Moreover, only obesity and the absence of a competent ACL were significantly associated with an earlier revision.
These results will certainly enable surgeons to consider this type of implant more serenely in populations requiring it, despite conditions that may be considered limiting.
Read the article: https://doi.org/10.1016/j.otsr.2024.104083
[en français]
L’article du mois de juin met en avant une étude particulièrement intéressante et facile à lire sur les résultats des prothèses uni compartimentales (PUC) du genou posées dans des indications dites « limites ».
En effet, les excellents résultats de cette technique dans la population générale ne sont plus à démontrer. Cependant, les améliorations notamment techniques permettent aux chirurgiens de repousser progressivement les limites des indications de ces implants.
Vaz et al. s’attachent ici à analyser les résultats d’implants posés dans une population plus complexe dont les indications peuvent être parfois limites et (obésité, incompétence du LCA, défauts importants d’axes des membres dans le plan sagittal ou coronal).
Les auteurs ont donc comparé dans une étude rétrospective la survie de 198 PUC posées dans des conditions conventionnelles à 270 PUC posées dans des indications limites après une durée de suivi minimale de 6,5 ans.
Au final, aucune différence significative en termes de survie de l’implant n’a été retrouvée entre les deux groupes. De plus, seules l’obésité et l’absence de LCA compétant étaient significativement associés à un taux précoce de reprise.
Ces résultats vont certainement permettre aux chirurgiens d’envisager plus sereinement ce type d’implantation dans des populations le nécessitant malgré des conditions pouvant être considérées comme limites.
Lire l’article : https://doi.org/10.1016/j.otsr.2024.104083