sympo 2022 : Analyse des prothèses totales de hanche après fractures du cotyle

Symposium PTH après fracture de cotyle

2022

 

 

Analyse des prothèses totales de hanche après fractures du cotyle

 

 

Autorisation : MR-004

 

Promoteur : SOFCOT, 56 rue Boisonade, 75014 PARIS

 

Investigateur principal : Pr Nicolas Reina, CHU de Toulouse

 

Objectifs et finalités de la recherche :

 

Les fractures de l’acétabulum (cotyle) présentent une occurrence, dans les pays occidentaux, de 3 patients/100 000/an selon Laird et Keating [LAI]. L’exigence sociale actuelle impose une restauration fonctionnelle parfaite, même après un traumatisme sévère comme une fracture de l'acetabulum. La restauration chirurgicale du couple de frottement cartilage-cartilage, en reconstruisant anatomiquement les surfaces articulaires, est la solution la plus logique lorsqu’elle est possible. Ce choix du traitement chirurgical est quelquefois compliqué par l’âge grandissant des patients avec un os de qualité médiocre [LAI]. Le traitement orthopédique peut quelquefois être à l’origine de bons résultats. Le choix orthopédique initial est soutenu par l’avancée technologique des arthroplasties de hanche (PTH). Même chez un patient jeune, la survie des implants prothétiques devient intéressante avec le scellement sans ciment et des couples de frottement dur-dur [NIZ]. Ces nouvelles prothèses incitent les chirurgiens à attendre une consolidation sans opérer puis à remplacer la hanche [GIU]. Nous manquons de larges séries évaluant les pratiques au sein d'un pays industrialisé.

 

Les PTH sont actuellement posées dans 3 circonstances évolutives qu'un patient peut rencontrer lorsqu'il présente une fracture du cotyle. Elles peuvent être mises en place de première intention dans la continuité de l'hospitalisation immédiate après fracture du cotyle. Ce sont les PTH de première intention. Une ostéosynthèse est le plus souvent associée par une ou deux voies d'abord successives. Elles peuvent aussi être posées après une tentative de réduction-fixation. L'évolution médiocre à moyen terme, dans les 3 mois après la chirurgie initiale, impose le recours à une PTH de seconde intention précoce. Enfin, après une reprise de l'activité, au delà de 3 mois, l'évolution nécessite parfois le recours à une PTH de seconde intention tardive.

 

Le choix stratégique à adopter lors de l'admission du patient reste difficile. Les facteurs prédictifs de l'évolution après traitement orthopédique ou réduction-fixation sont connus [TON]: âge, lésions postérieures et fractures de la famille transverse selon Letournel [LET], impaction ostéochondrale, congruence, médialisation de la tête fémorale lors du traumatisme. Les résultats après fracture du cotyle sont mal connus. En effet la mise en place la prothèse et souvent réputée difficile en augmentant le temps et les risques opératoires. La perte de congruence articulaire et les lésions osseuses sont des causes de difficulté chirurgicale. Les études publiées rapportent souvent des expériences monocentriques. Ainsi, des études à plus larges échelles sont nécessaires.

 

 

Le retentissement général des PTH de première intention sur le patient est important (durée opératoire, saignement, infection du site opératoire). Il ne peut être proposé à tous les patients (fonction cardio-respiratoire, état nutritionnel, fonction cognitive). Les PTH de seconde intention présentent des particularités techniques qu'il faut maitriser. L'analyse de l'état du cotyle qui doit recevoir une cupule prothétique stable doit être fine sous peine de résultats mitigés.

 

 

Nous souhaitons analyser sur une large série les pratiques chirurgicales de mise en place des PTH après fracture du cotyle. Les indications, les méthodes d'arthroplastie et les résultats à moyen terme nous semblent importantes à connaître afin d'engager une discussion nationale. Cette étude vise à recueillir des données permettant cette analyse.

 

 

 

Données enregistrées :

 

Les données de prise en charge du patient bénéficiant d’une prothèse totale de hanche, après fracture du cotyle.

 

Origine des données :

 

Le dossier médical utilisé par le chirurgien qui prend en charge le patient ainsi que les fiches complétées par le patient, sur un logiciel d’analyse de l’activité post-opératoire (PROM).

 

Durée d’enregistrement des données :

 

2 ans après la communication des résultats au congrès de la SOFCOT, ou après la dernière publication scientifique utilisant les données.

 

Elles sont ensuite archivées pour une éventuelle réutilisation, selon les règles en vigueur.

 

Droit des patients :

 

Le patient a le droit de s’opposer à la recherche, après l’information qui lui a été donnée.

Il peut aussi s’opposer à l’utilisation de ses données à tout moment.

Dans un cas comme dans l’autre, cela ne change rien à sa prise en charge médico-chirurgicale.

 

Comme il sagit de données personnelles sensibles, le responsable scientifique de ce projet garantit aux personnes qui acceptent lutilisation de données à des fins de recherche médicale :

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  • une durée limitée de conservation des données, soit jusqu’à la dernière publication scientifique produite à partir des données.

 

Où faire valoir ses droits :

 

  • auprès du chirurgien qui vous a proposé de participer à cette recherche médicale ;

 

  • auprès du DPO de la SOFCOT, cil@sofcot.fr, ou courrier postal au 56 rue Boissonade, 75014 PARIS.

 

À tout moment, vous pourrez exercer un recours auprès de la Commission Nationale de lInformatique et des Libertés (CNIL, 3 Place de Fontenoy - TSA 80715 - 75334 PARIS CEDEX 07, Tél. : 01 53 73 22 22, https://www.cnil.fr/fr/vous-souhaitez-contacter-la-cnil) si vous considérez quil est fait un mauvais usage de vos données personnelles.